Western and Central francophone countries continue to deliver Baccalaureate diploma to the youth at the end of grammar school (Lycée). Baccalaureate was introduced in these countries in 1963 by France.
Therefore, the curricula were based on the French program and African teachers were trained in France. Since 1995, France has made a large reform of grammar school curricula and the Baccalaureate degree. The reform was fundamental as the global word moves trough Industrial revolution to automation and robotic then to Internet revolution. 25 years later African francophone countries continue with the same structure of Baccalaureate 1963. 2020 and the development of Artificial Intelligence, France has started a new reform based on new curricula that will introduce in 2021, a new Baccalaureate structure. Are we going to keep the structure and the curricula of 1963 in francophone countries in Africa?
OPEM has developed a model of education system designed for Africa. The OPEM concept is to put African pupils in the same education environment as pupils in developed countries. This modern school, based at Togo (Lomé) can be scaled in different countries of the Continent. Teacher training, create lab materials, teaching of coding and technical drawing since JSS1, and project pedagogy are the main point of OPEM pilot school
Analyse Éducation et Développement Africaine par Dr. AFANOUConcept Bac scientifique par Dr. AFANOU
L’enseignement moderne africain est basé sur le modèle du pays colonisateur. Depuis les périodes de la colonisation, puis des indépendances, les pays africains colonisés par la France, adoptent un système éducatif purement calqué sur le modèle français alors que la RDC, le Rwanda et le Burundi adoptent un système éducatif basé sur le modèle belge. C’est ainsi que dans plusieurs pays comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Togo, le Bénin, le Gabon, etc. les élèves du collège passent le BEPC à la fin de leur premier cycle secondaire et le BACCALAUREAT à la fin du lycée. Ce baccalauréat donc de source française, correspondait au niveau 3 du CITE (Classification Internationale Type de l’Etude) : un baromètre de l’UNESCO mis en place depuis 1975 et qui est régulièrement actualisé en raison de l’évolution de la notion de l’éducation scolaire. Obtenir le Bac, permettait donc de se situer aussi peu soit-il, sur une échelle universelle de l’éducation. Avec ses différentes séries A4, C, D, E, F, G et Ti, ce premier grade universitaire constitue le « passeport » donnant accès aux facultés et aux grandes écoles, mais également au marché de l’emploi. Les premières sessions du baccalauréat général se sont déroulées au début des années 60 sur le continent africain.
Le système éducatif est une entité vivante, qui évolue et s’adapte au temps et à l’espace. Le système éducatif mis en place en Afrique par les pays colonisateurs n’était pas de nature à développer nos pays. La philosophie, la mission, le concept et le projet éducatif n’avaient rien de comparable à ce qui se passe dans les pays dits industrialisés.
La réforme du système éducatif, est un domaine déterminant pour les ministères de l’éducation et les décideurs politiques des pays développés, car toute l’existence de ces pays se repose sur leur potentialité d’industrialisation, c’est-à-dire leur capacité d’apporter la plus value à la matière première et de trouver des solutions idoines à chaque difficulté que pose la nature. Cette capacité qui caractérise ces pays dits développés, ne devient effective qu’à travers la technologie qui, elle-même ne trouve sa source que dans un enseignement de qualité. Afin de garder leur avancée technologique, les pays développés anticipent sur leur système éducatif pour former une ressource humaine constamment en phase avec l’évolution alors que l’Afrique trébuche dans les méandres d’une éducation méphitique.
LA DESUETUDE DES BACCALAUREATS AFRICAINS AU 21ième SIECLE :
Depuis 1995, la France a supprimé les baccalauréats A4, C, D, E, F et G. Le nouveau système du baccalauréat français est réparti en différentes voies. Ceux et celles qui suivent la voie générale se préparent pour les Bac S (scientifique), ES (Economique et Sociale) et L (littéraire) alors que la voie technologique prépare pour les Bac ST qui remplacent les séries F et G de l’ancien système.
Depuis 25 ans l’enseignement secondaire des pays africains qui, n’était déjà pas en phase avec l’évolution universelle, se voit décalé par rapport à la base référentielle qui était le Bac français.
Quel ouvrage de formation ?
Les livres de Mathématique, de Physique et Chimie etc. utilisés en général dans les lycées de l’Afrique francophone étaient largement les mêmes que ceux utilisés en France. Depuis la réforme de 1995, plusieurs éditions comme Since et Garrabos, Delagrave etc. n’éditent plus des livres pour les séries C, D et E. Tous ceux qui ont passé un baccalauréat A4, C, D et E en Afrique connaissent l’importance des annales : ces petits livres édités en Math, Physique-Chimie, Sciences Naturelles, Littérature et même en Philosophie, qui étaient de réels outils de préparation du Bac. Ces livres regroupaient des épreuves passées à Lille, à Bordeaux, Marseille, Paris, Québec etc. Depuis la réforme française du Bac, ces annales ne sont plus éditées. La question est de savoir : avec quel ouvrage l’Afrique francophone continue à former des détenteurs du BAC et quel est le niveau CITE de ces bacheliers ?
Quelle formation suivent les formateurs ?
Les formateurs et les formateurs des formateurs africains partaient souvent en France suivre différentes formations d’ordre pédagogique suivant les différentes séries des lycées ; Quelle formation suivent aujourd’hui celles et ceux qui dispensent des cours dans les lycées africains non reformés ?
2021 : LA NOUVELLE REFORME DU BAC FRANCAIS
Les nouvelles donnes de l’évolution universelle conduisent les autorités éducatives françaises à lancer une nouvelle réforme du baccalauréat qui sera mise en œuvre normalement en février 2021 et lancera une nouvelle organisation non seulement de l’examen du baccalauréat mais également de l’enseignement au lycée, afin de former des vrais scientifiques / littéraires, adaptés aux études supérieures. Le monde évolue ; l’école et le système éducatif doivent s’adapter avec le temps.
En effet, alors que les élèves français sont habitués au système de séries, le BAC à partir de 2021 en France sera largement réformé avec l’apparition des spécialités. Selon le ministère de l’éducation nationale, le nouveau baccalauréat redonnerait au baccalauréat son sens et son utilité avec un examen remusclé et un lycée plus simple, plus à l’écoute des aspirations des lycéens, pour leur donner les moyens de se projeter vers la réussite dans l’enseignement supérieur. Le lycéen est ainsi invité à faire des choix de spécialités. Le BAC à partir de 2021 reposera sur une part de contrôle continu et pour une autre part sur des épreuves terminales.
Il y a 25 ans, le monde découvrait Internet qui a précédé la robotique et l’automatisation. Durant ces trois voire quatre dernières décennies, la société, les entreprises, l’humain, le comportement humain et sa façon de penser ont considérablement changé. Mais quand on est engagé dans le développement ou quand on est décideur politique ou éducatif, il convient de se demander quelles seront les projections du monde pour les trois voire quatre décennies à venir afin d’orienter le système éducatif pour préparer les jeunes à faire face aux défis de demain. Cette nouvelle orientation de l’éducation doit anticiper sur les bases des compétences qui feront le monde de demain. Allons-nous continuer en Afrique à délivrer des BAC A4, C, D, E, F et G, déjà dépassés depuis 25 ans, aux jeunes africains les années à venir ?
UN SYSTEME EDUCATIF PROPRE AU CONTINENT AFRICAIN
L’Afrique traverse une crise éducative plus catastrophique que la crise de démocratie.
Avec une population de 1,3 milliard d’habitants dont plus de 60% ont moins de 30 ans, l’Afrique s’expose à de graves cirses socio économiques dans un avenir proche. Cependant, le contient traine un système éducatif impropre, inadapté et non maitrisé alors que le monde évolue et les pays développés s’éloignent de jour en jour avec leurs capacités technologiques de plus en plus performantes. L’Afrique doit arrêter de suivre le modèle occidental et poser les bases de ses propres besoins en matière de l’éducation pour un développement endogène et une autodétermination. L’avancée technologique spectaculaire de la Chine durant ces dernières décennies est largement due au fait que les Chinois ont défini leurs besoins et réorienté d’une façon spécifique leur système éducatif, leurs universités, leurs centres de formation et de recherche. Singapour, Shanghai, Hong-Kong, Taipei, Macao et la Corée du Sud sont aujourd’hui des lieux de développement de l’éducation pas excellence. Les pays africains n’ont pas la ressource humaine ni le savoir faire nécessaire pour transformer les innombrables ressources minières et agricoles en produits finis. Ils n’ont pas la capacité de conduire des projets de grande fabrication et doivent toujours demander des services externes. Quand (est ce que) le Contient africain se lancera-t-il dans la fabrication 100% d’une moto, une voiture, un métro, un train, un avion etc. ?
LE CHANGEMENT DE PARADIGME
Le système éducatif africain est loin de répondre aux besoins du Continent en produisant la ressource humaine capable de relever les défis de demain, mais ce qui est plus catastrophique c’est qu’on a l’impression que les responsables et les décideurs politico éducatifs n’en sont pas conscients. Ils se contentent de gérer ce qui existe. Le problème africain est mental avant tout. Loin de tous les autres continents, les systèmes éducatifs africains conduisent l’apprenant dès l’école maternelle à sortir de lui-même en se projetant vers l’Occident. L’école africaine est centrée sur l’extérieur loin des exigences et de la culture africaine. Notre école est une expression de l’incapacité de conduire un développement endogène. Un enseignement de qualité est un choix qui a son prix. Si vous choisissez la performance, vous devez investir. Si vous ne voulez pas investir, vous resterez à la traine pour toujours. L’école africaine a besoin d’une réforme profonde qui prendra sa source dans la reconfiguration mentale de l’Africain : retour de la pensée sur l’Afrique, suivre un cursus scolaire performant en Afrique et construire son projet de vie sur le continent. Un enseignement de qualité est basé sur trois paramètres :
L’expertise : la formation des formateurs (sur les) aux nouvelles techniques d’enseignement, les fondements de la science, les nouvelles technologies et le développement des projets propres au Continent est indispensable pour relever l’enseignement en général et l’enseignement scientifique en particulier sur un continent qui doit orienter la plus grande partie de sa ressource humaine vers les Sciences et la Technologie. La capacité de recherche et d’implémentation des connaissances est une caractéristique des formateurs capables de redéfinir l’éducation africaine. Cependant, pour la plus petite initiative de formation des enseignants, il faut élaborer un projet et chercher des ONG ou du financement auprès des partenaires ou des bailleurs. Quand (est ce que) les pays africains vont-ils consacrer une partie conséquence de leur PIB pour le développement de l’éducation ?
Le curricula : les matières et leurs contenus évoluent et déterminent la qualité de l’éducation. Les matières doivent être définies par rapport aux besoins locaux de développement. La liste des matières et leurs contenus constituent des éléments fondamentaux pour la redynamisation de l’enseignement africain. Cependant les décideurs ne prennent pas l’initiative, ils attendent qu’une décision vienne de l’extérieur sur ce qu’ils sont appelés à faire.
Le matériel pédagogique : l’enseignement africain demeure terne et austère depuis les cours maternels où on retrouve un attroupement d’enfants dans une salle de classe, récitant à longueur de journée, des textes qu’ils ne comprennent pas, et qui ne reflètent guère leur vie quotidienne, dans une pédagogie qui inhibe l’activité cognitive, la stimulation de la RE FLEXION et de l’analyse critique, le jugement personnel, la remise en question et les démarches scientifiques de recherche active de solution. Cet enseignement plat et purement théorique se normalise malheureusement en Afrique. La moindre initiative visant à acquérir les matériels de laboratoire, demande l’élaboration d’un projet, la recherche des ONG ou du financement auprès des partenaires ou des bailleurs. Personne ne se mettra au service du développement d’un enseignement de qualité en Afrique si ce ne sont les africains eux-mêmes.
OPEM : LE MODELE PANAFRICAIN D’UNE ECOLE NOUVELLE
Enseignement moderne : Un élève de 4ième Sciences et Technologie OPEM TOGO en séance programmation ARDUINO
Après 18 années de recherche sur l’Ecole et le Développement en Afrique, OPEM (Observatoire Panafricain pour l’Ecole et les Métiers) est un concept éducatif qui greffe le programme d’enseignement national sur celui développé dans les pays industrialisés. Le curricula et le contenu sont spécifiquement conçus afin de permettre à l’apprenant de suivre certains cours au Togo de manière identique à ce qui est donné à Bruxelles ou à Paris. Les élèves sont appelés à passer les diplômes officiels nationaux, combinés avec une certification OPEM. L’ensemble de cette évaluation conduira à un diplôme spécifique africain : le BA (Baccalauréat Africain). Cet enseignement qui inhibe les frontières, demande une formation exceptionnelle et continue des formateurs, un équipement de laboratoire et de matériels pédagogiques afférents afin de mettre les élèves africains dans le même environnement que leurs homologues des pays industrialisés. Depuis la classe de 6ième Science et Technologie, les élèves OPEM font de la programmation, du dessin technique sur autoCAD et des laboratoires de physique et chimie. Le système éducatif, spécialement configuré est organisé avec la pédagogie de projet. Les acquisitions des compétences sont palpables dans ce nouveau concept éducatif qui formera les vrais scientifiques dont l’Afrique a besoin.
Enseignement moderne : Un élève de 2nde Sciences et Technologie OPEM TOGO en séance de Labo physique
Dr. Victor José K. AFANOU
Chercheur sur le Système Educatif Africain – DG OPEM
Auteur et Consultant en Pédagogie et Système éducatif
Since March 2020, the global word is facing the covid-19 disease that has and is keeping a very bad impact on education systems worldwide particularly in Africa. In developed countries, during the past short down, although schools were closed, students continue to follow their programs by eLearning typical as if they were going to school. To help African French Countries students to pursue their programs out of schools, OPEM staff has developed a dynamic eLearning platform that covers primary and secondary classes. All the school subjects are serious on these OPEM online classes. Students can be connected any time, download lessons or study online, solve exercises, chat with colleagues and teachers and even have assessments. OPEM’s eLearning portal which is open for all is used by students from Togo, Côte d’Ivoire and Senegal. Students have to log on OPEM website www.africadevelopement.org and “Cours en ligne”.
A school boy connected at home, learning on OPEM’s online website
The big problems in Africa are: Internet access and necessary ICT devices such as smart phone, iPhone, tablets and computers. We all need to strengthen African education system and to bring quality and practice skills to the youth. We therefore ask deciders and policy makers to do their outmost so that students and teachers can have easy access to the necessary equipments for eLearning.
Les élèves et Coordinateurs OPEM dans les rues à Baguida au Togo pour la promotion de l’enseignement de qualité
OPEM a inauguré ce matin, « LES SCIENCES DANS LA RUE ». Permettre à tous les élèves de manipuler en chimie, physique, SVT, mathématique, informatique et technologie (STEM) a toujours été notre première préoccupation à OPEM. Parallèlement aux différentes séances de TP dans les écoles (LES MOMENTS SCIENTIFIQUES) l’Observatoire Panafricain pour l’Ecole et les Métiers a inauguré ce matin à Baguida, sa première sortie dans le cadre de « LES SCIENCES DANS LA RUE ». Il s’agit d’aller à la rencontre des élèves des collèges et des lycées en les incitant à des manipulations scientifiques. Des ateliers de laboratoire sont installés dans la rue ; les élèves et coordinateurs OPEM aident les élèves des autres écoles à réaliser différentes manipulations : la poussée d’Archimède, l’électrolyse de l’eau, les montages série – parallèle etc. étaient les ateliers réalisés ce mardi.
Les sciences constituent inévitablement les matières fondamentales pour l’innovation technologique qui elle-même est fondamental pour le développement. Cependant de plus en plus de jeunes s’orientent vers les filières moins porteuses d’emploi parce que dans nos écoles, l’enseignement est basé sur la pure théorie. A OPEM, nous cassons ce mythe pour permettre à tous de se familiariser avec les STEM (Science, Technology, Engineering and Mathematics).
Les élèves et Coordinateurs OPEM dans les rues à Baguida au Togo pour la promotion de l’enseignement de qualité
Les élèves de la 6ième Sciences et Technologie de OPEM au laboratoire
L’Observatoire Panafricain
pour l’Ecole et les Métiers est une école créée à Lomé au Togo après dix-huit
années de recherche sur l’Ecole et le Développement. Trois années après sa création, les réalisations des élèves OPEM et les coordinateurs
de projets (les enseignants) démontrent d’une part que la qualité de
l’enseignement est la base du Développement et d’autre part que si nous mettons
les élèves dans des conditions éducatives d’excellence (expertise et matériel),
l’expression de leur génie dépasse notre entendement. Le model éducatif OPEM lie
les réalités africaines avec
l’expertises occidentale pour permettre aux apprenants d’acquérir des
compétences scientifiques pratiques, transposables en technologie et surtout
l’implémentation de cette technologie pour répondre aux besoins de la société.
OPEM est une école pilote qui corrige le système embryonnaire de l’éducation
africaine particulièrement l’enseignement des sciences et de la technologie.
L’enseignement scientifique africain étant cycliquement théorique, dépourvu des
laboratoires d’expérimentation, de la créativité et de l’innovation. Les
coordinateurs de projet OPEM après une licence en sciences, suivent une
formation accélérée de huit mois avant de commencer à donner cours. Cette
formation est subdivisée en trois parties :
La pratique des laboratoires des
sciences : les
stagiaires futurs coordinateurs de projet réalisent cinquante TP en physique,
chimie, SVT et mathématique avec des
rapports pour chaque manipulation. Ces travaux pratiques couvrent les classes
de la 6ième en 3ième année faculté des sciences. L’esprit des TP ne se limite pas à la simple
compréhension ; les travaux sont réalisés dans un processus de recherche
et d’adaptation à des fins technologiques.
La Pédagogie, la Méthodologie et les TIC
aux services de l’enseignement : cette formation est destinée à tous les
coordinateurs de projet OPEM (y compris les coordinateurs des matières
littéraires). Le monde éducatif a changé et les défis de demain nécessite une
autre redéfinition de la notion de l’enseignement en Afrique avec de la
pédagogie, la Psychologie et de la Méthodologie appropriée. Par ailleurs quelle
que soit la matière enseignée, la Technologie de l’Information et de la
Communication est devenue un outil incontournable de la pédagogique, faisant de cette dernière la
TECHNO-PEDAGOGIE
L’informatique : une solide formation en informatique permet
aux coordinateurs de projet OPEM de guider les apprenants dans un processus de
recherche et non de transmettre leur savoir, de mettre en place un cadre propice
dans lequel l’apprenant construit son savoir d’une façon interactive, s’édifie
et se découvre.
Plusieurs réalisations dont des feux de signalisation tricolores modernes et des dispositifs de passage à niveau, des programmes informatiques, sont à l’actif des élèves OPEM. Le Togo et le continent africain en général doivent s’inspirer du modèle OPEM afin que les jeunes africaines et africains, par leurs talents, deviennent les acteurs du développement industriel du continent.
OPEM is a Pan African Science and Technology pilot Education Center base at Lomé Togo where STEM teachers have also practice, pedagogy and methodology training. OPEM is deeply engage in creating liability between Education and industrial development in Africa. OPEM is also a Pan African research Center for technology and its implementation to solve problems in the society.
In September 2019, OPEM students
have created a modern traffic light that can equip any road junction. The
following action is to power the equipment by solar energy and to connect it
with radar that can flash those who continue driving when the light passes to
red.
6 years old girl doing practice at OPEM laboratory at Togo
To help kids and pupils to understand
science, to be interested by STEM and to become the creators and inventors
Africa needs, Pan African Observatory for Education and Career (OPEM) at Lomé
Togo organizes every Saturday from 8h to 12h, practice workshop where kids from
6 to 12 can realize different manipulations in Chemistry, Physics, Computing and
Technology. Quality education is fundamental for African development. We need
to bring children and pupils into another education environment where they can
develop practice knowledge and skill in various domains. We cannot achieve
sustainable development of Africa without quality human resource. We have to
promote excellence STEM education all over the Continent for better future.
Computer skills development since childhoold at OPEM – Togo
From July 15th to August 2nd,
Pan African Observatory for Education and Career organizes the third edition of
African Science Teacher Training. Two weeks of deeply science and technology
capacity development at OPEM headquarters at Lomé (TOGO).
Practice
lab workshops and how to create lab equipments
Pedagogy
and Methodology of Science teaching in 21st century
ICT
enhance Science and Technology teaching
SCRATCH
and ARDUINO coding for Technology implementation
are some of the major topics of this
pan African event.
Du 15 juillet au 2 août, l’Observatoire Panafricain pour l’Ecole et les Métiers, organise la troisième édition de la formation des enseignants des sciences et de technologie d’Afrique. Deux semaines d’intense formation pratique en sciences, en technologie et en développement des capacités pour les enseignants au siège de OPEM à Lomé au Togo.
La pratique des laboratoires et la fabrication du matériel de labo
La pédagogie et la méthodologie de l’enseignement des sciences au 21ième sciècle.
Les TIC aux services de l’enseignement des sciences et de la technologie.
La programmation par SCRATCH et ARDUINO, les bases de l’implémentation de la technologie à partir des écoles.
Plus d’information: contact@africadeveloppement.org
Les défis du monde de
demain et la complexité de la résolution des problèmes géophysiques universels
nécessitent une réadaptation de la notion de l’éducation scolaire en
considérant son essence c’est-à-dire sa qualité, sa structuration, son
organisation et surtout son expansion dans la population et dans le temps.
L’école et l’enseignement de qualité pour ne pas dire d’excellence, se présentent
aujourd’hui comme la seule arme pour faire face aux imprévues sans cesse
grandissant de l’univers. Cependant, alors que sous d’autres cieux, les
responsables nationaux et décideurs politiques réfléchissent constamment sur la
reconfiguration à donner à l’éducation pour rester compatible voire en avance
sur le futur, l’école et le système éducatif africain demeurent primaires et
semblent ne pas préoccuper les premiers responsables. Néanmoins, le continent
Africain est de loin celui qui s‘expose le plus aux dangers et aux incertitudes
de demain.
L’Afrique ne s’est jamais
défini un système éducatif propre depuis la fin des périodes coloniales. Les
écoles africaines gardent toujours la philosophie et la mission coloniale, loin
de celle d’une école de développement. L’Afrique et les pays africains sont
toujours à la recherche d’une machine éducative adéquate pour leur
développement et au même moment, on constate avec amertume que l’éducation
n’est pas une priorité pour les Etats africains. On est tenté de dire même que
la classe dirigeante africaine ignore l’importance de l’EDUCATION SCOLAIRE dans
le processus de développement, le devenir d’une Nation. L’état des écoles et des
infrastructures scolaires, l’équipement des établissements, le processus
d’engagement des enseignants, leurs formations initiale (avant l’entrée en
fonction) et continue (formation en cours de carrière), leurs conditions de vie
et de travail, les contenus des programmes scolaires, les missions assignées à
l’éducation, le budget alloué à l’éducation, l’adéquation du système éducatif
aux besoins locaux et le marché du travail etc. sont quelques-uns des
paramètres fondamentaux qui déterminent le niveau de l’éducation d’un pays.
Autant l’école et la recherche constituaient le fondement pour la liberté et
le développement des pays occidentaux et
orientaux, autant les pays africains au lendemain de leur indépendance se sont
repliés dans l’engagement politique et souvent politicienne pour consolider
leur « liberté et stabilité ». Ainsi, la chaine cinématique de la
construction d’un Etat, d’une société développée est travestie. L’école,
l’éducation scolaire, l’enseignement de qualité, la formation professionnelle
et la recherche ne constituent pas les priorités des Nations africaines. Dans
plusieurs pays, on note clairement que l’enseignement supérieur n’est pas une
priorité pour l’Etat ; certains pays ne disposent pas de ministère
spécifique pour l’éducation. Ces constatations sont de graves manquements dans
la gestion de l’Etat et de l’équilibre universel. Enfants, adolescents et
jeunes de presque tout le continent africain sont soumis à un système dit
éducatif de niveau médiocre pour ne pas dire misérable. La banalisation de
l’importance du savoir et du savoir certain, l’ignorance de la quintessence de
la connaissance et de l’acquisition des compétences à consolider chez les
apprenants, la culture du minimalisme, de l’autarcie et de la vision
conceptuelle limitée à l’autosuffisance alimentaire familiale, demeurent
malheureusement des réalités individuelles mais aussi et surtout étatiques. Si
« tant vaut l’école, tant vaut la Nation » quelle est l’image de la Nation
dans laquelle on retrouve des salles de classe dont les tables et bancs sont
des briques de 20 ou parfois on retrouve des élèves à plat ventre, écrivant
dans leur cahier ? Nelson Mandela
disant : « l’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le
monde » mais quelle éducation ?
L’éducation scolaire en
Afrique est perçue par l’Etat comme une charge parce qu’elle ne procure pas de
revenu alors que la première ressource économique d’une Nation est sa ressource
humaine et celle-ci n’est efficace, opérationnelle et capable de développer
économiquement le pays que si elle bénéficie d’un enseignement de qualité.
La crise éducative que
traverse le continent africain est connue par de grandes institutions comme
l’Union Africaine, l’UNESCO, la Banque Mondiale, l’OCDE etc. Des réunions se multiplient
tout comme des discours et des écrits. Cependant les classes dirigeantes
africaines demeurent dans une absence de mise en place de plan éducatif et de
vision réelle panafricaine pour l’éducation et le développement continental.
Dans tous les pays africains, les politiques attendent que le système éducatif
idoine à mettre en place, les améliorations à apporter à l’éducation ainsi que
les programmes scolaires soient dictés soit par des organisations
internationales soit par le pays colonisateur tout comme on attend que les
équipements de laboratoire de sciences et les « bons » formateurs et
experts viennent de Paris ou de Londres. Les pays africains « s’affirment
indépendants » mais demeurent intimement et volontairement liés aux pays
colonisateurs. Cette situation inextricable est un contrepoids au développement
continental. Certes l’éducation n’est pas le seul facteur qui développe.
L’instabilité politique, la carence de démocratie et la généralisation de la
corruption déstabilisent l’Afrique et sacrifient sa jeunesse. Cependant,
l’école africaine telle qu’elle est, ne conduira pas les Nations africaines
vers le développement. L’éducation africaine doit être bâtie sur la culture
panafricaine avec une disponibilité de suivre un cursus scolaire complet et
excellent sur le continent sans chercher le besoin d’aller ailleurs. L’éducation
africaine doit être bâtie sur l’africanité c’est-à-dire l’acquisition profonde
des savoirs réels et pratiques ainsi que la transformation de ces savoirs / compétences
pour résoudre les problèmes de société en Afrique et produire ce dont les
consommateurs africains ont besoin.
LA CONSCIENCE DE CONSTRUIRE DES SYSTEMS EDUCATIFS AFRICAINS
L’Union Africaine et
particulièrement sa Commission des Ressources Humaines Sciences et Technologies
se présente comme l’entité la plus consciente et la plus engagée dans la
reforme que nécessite le système éducatif africain. Cependant les grands
chantiers entrepris, pour passer d’un enseignement colonial à un enseignement
approprié au Continent ne sont pas relayés au niveau des Nations. Ainsi le
programme CESA 16-25 (Continental Education Strategy for Africa) et ses
objectifs sont inconnus et inappliqués à l’échelle des pays. Ce fameux document
trace néanmoins des grandes directives pour l’amélioration de l’éducation en
Afrique. D’autres documents édifiants comme « La formation des
enseignants, leur condition de vie et de travail », validés à Addias Abéba
en décembre 2016 sont également méconnus au niveau des Nations. Depuis 2018, la
Commission Ressources Humaine, Sciences et Technologies lance un nouveau programme
sur l’Innovation dans le domaine de l’éducation en Afrique : ce programme
qui consiste à réunir chaque année, des Africains ayant contribué à une
amélioration du système éducatif ou ayant apporté une innovation pour élever ou
réadapter le système éducatif africain,
devrait drainer plus d’acteurs et servir de modèle aux Nations qui doivent s’inspirer
des meilleures innovations. Malheureusement très peu d’Etats s’engagent sur ces
chantiers. Les dirigeants africains sont absorbés par la quête de la longévité
au pouvoir dans l’abandon du fondamental qu’est le développement de la
ressource humaine. Les Nations africaines doivent consentir à investir
volontairement au moins 5% de leur PIB dans l’éducation, la recherche et la
formation. Des rapports et bilans
doivent être faits chaque année sur l’usage de ces fonds.
L’Afrique souffre et le Continent
africain sera dépendant et souffrira de graves crises dans les 30 années à
venir si des mesures spécifiques ne sont prises dès à présente pour que chaque
Nation africaine inscrive l’enseignement de qualité
comme première priorité des actions gouvernementales et que des mesures
pratiques, tangibles et endogènes soient prises. Suivant plusieurs études, la
population africaine devrait doubler en 2050 pour se situer entre 2 et 3
milliard d’habitants. Si on sait que plus de 60% de la population de plusieurs
pays du Continent a moins de 25 ans, la croissance exponentielle de la
population de ces pays et les besoins constants qui s’en suivront devraient
être planifiés, étudiés et des programmes, plans pratiques déjà mis en place
pour endiguer les crises mais ce n’est pas le cas. Les directions africaines ne
commenceront à chercher des solutions aux
problèmes de l’emploi, de logement, de santé, de restauration, de scolarisation,
de déplacement etc. qui découleront de cette augmentation de la population que
quand ces problèmes commenceront à affecter réellement les populations. Sans anticipation,
des milliers de jeunes Africains sans qualification et sans espoir prendront
les chemins de l’exile et perdront pour la plupart leur vie dans la
méditerranée ou seront appâtés par des organisations extrémistes dans leurs
actions de déstabilisation mondiale. Mis à part ces besoins typiquement
africains, la nécessité d’une éducation de qualité relève de l’ordre mondial et
incombe à l’Organisation des Nations Unis donc à l’UNESCO. Les défis du monde
de demain ne trouveront leur solution que dans un enseignement de qualité non
seulement pour certains privilégiés de certains pays mais un enseignement de
qualité pour tous, partout et n’importe quand. Depuis plusieurs années, les
côtes Ouest africaines sont rongées profondément par l’océan Atlantique d’une
manière inquiétante et aucune mesure n’est prise pour arrêter ce dégât qui
d’ailleurs n’est guère local. Durant cette année 2019, on note sur toute cette
côte une augmentation de température jamais atteinte. Durant les mois de mars,
les températures moyennes dans cette région du globe tournent autour de 30°C.
Cette année, on a relevé une moyenne de plus de 33°C.
Les dispositions, les
mesures à prendre, les engagements à adopter et les gestes quotidiens des
populations afin de réduire l’augmentation des gaz à effet de serre et le
réchauffement climatique ne relèvent pas d’une compétence nationale mais plutôt
universelle. Si vous enseignez à Liège, à Copenhague et à Lausanne les bonnes
manières de se comporter, les gestes et attitudes quotidiens à adopter pour
lutter contre le réchauffement climatique et que ce fléau et ses conséquences sont
méconnus voire ignorés à Minh-Ville et à Quito, des cyclones anormaux et
fortement dévastateurs s’abattront sur la Tanzanie et la Mozambique.
Nous rentrons dans une ère
qui exige que la connaissance et le savoir de qualité soient universels et
accessibles partout afin de cerner les données du monde nouveau.
LES ACTIONS AFRICAINES POUR UN ENSEIGNEMENT DE QUALITE POUR TOUS
Les politiques africaines doivent inscrire l’enseignement de qualité dans les premières priorités des gouvernements et définir elles-mêmes la structure de ce système éducatif en compatibilité avec les besoins des pays et l’évolution mondiale. Les Africains du contient et de la diaspora sont suffisamment compétents pour réécrire le système éducatif africain.
Vue partielle d’une classe de plus de 120 élèves en Afrique de l’Ouest-photo prise en avril 2019
Les pays africains se
perdent dans leur système éducatif, adoptant des solutions de replâtrage
immédiat pour des problèmes qui les dépassent. Dans les pays où on retrouvait 2
élèves sur une table-banc, on se retrouve avec 3 élèves par table. Les
infrastructures éducatives sont construites par la banque mondiale ou des ONG comme
si les dirigeants ne mesurent pas eux-mêmes la portée du besoin. Les études ont
montré qu’au-delà de 30 élèves par classe, l’enseignement n’est plus de
qualité. Quelle compétence un enseignant peut donner à 120 adolescents entassés
dans une salle de classe et qu’est-ce que l’Etat attend à la fois de cet
enseignant et de ces apprenants ? Quel avenir peut-on prévoir pour ces
apprenants et cet Etat ? En Afrique, on pense souvent qu’on n’a pas les
moyens et donc cela justifierait la médiocrité de l’enseignement. Ce n’est pas
le développement qui entraîne un enseignement de qualité mais c’est la pensée
qui entraîne un enseignement de qualité et c’est l’enseignement de qualité qui
entraîne le développement. Des classes pléthoriques dans des écoles sans
laboratoire et des universités fondées sur la théorie conduisent à des diplômés
sans compétences et donc appelés à faire des taxis-moto ou à vendre des
téléphones portables au coin de la rue. Comment résoudre ce problème et
relancer une nouvelle Afrique ?
LE CHANTIER DE L’EDUCATION AFRICAINE
Quelques grandes lignes et
d’actions pour un nouveau système éducatif en Afrique :
ACTIONS
DETAILS
Ecole et apprenant :
Réduire
le nombre de kilomètres que parcourent les apprenants pour se rendre à
l’école. Certains élèves des cours primaires font plus de 6 km chaque jour
pour se rendre à l’école. L’Etat doit créer plus d’établissements scolaires à
proximité des apprenants.
Limitation
des effectifs des classes
L’effectif
moyen dans les classes primaires africaines tourne autour de 70 élèves par
classe alors qu’il est de 65 au secondaire. L’Etat doit créer plus d’écoles pour
ramener le nombre d’apprenants à 30 élèves par classe en primaire et en
secondaire.
Les conditions d’entrée en fonction des enseignants
Les
Etats doivent fixer les diplômes requis pour enseigner selon les degrés. En
plus des diplômes, une formation de qualité avant l’entrée en fonction est
indispensable pour tout enseignant. La formation continue doit être renforcée
et systématique. Cette formation qui, actuellement est superficielle et
théorique, doit cibler des thématiques données, des compétences, des besoins
et nécessités précises afin d’apporter aux enseignants ce dont ils ont besoin
pour mieux enseigner aux élèves dans un processus de recherche et non de
plafonnement.
Il y a
lieu de spécifier ce qui est noté ici par FORMATION DE QUALITE des enseignants.
Les différentes formations données aujourd’hui aux enseignants africains
semblent dépassées. La reforme éducative doit engager des enseignants
chercheurs : ce qui nécessite un changement de mentalité et une
disponibilité à faire de la recherche pour enseigner autrement. Le matériel
logistique adéquat pour ce changement doit être fourni par les politiques. L’apport de la diaspora dans ce changement
est conséquent. Les ressources africaines doivent s’unir pour produire le
changement.
Equipement
des écoles
Casser
le cercle cyclique d’enseignement théorique des sciences afin de donner des
compétences pratiques et transposables en technologie à implémenter dans la
société : chaque établissement secondaire doit disposer d’un laboratoire
de sciences exactes régulièrement équipé avec des enseignants régulièrement
formés.
Les
conditions de travail et de vie des enseignants
Les
conditions de travail et de vie des enseignants doivent être revues dans des
détails précis. La rémunération et toutes les conditions afférentes à la
fonction, les problèmes des primes, de logement, d’affectation, d’accès aux
ouvrages, aux outils TIC, à une connexion Internet, d’accès aux crédits etc.
doivent être définis afin de permettre à l’enseignant de ne pas exercer comme
une fonction auxiliaire.
Le
contenu des programmes scolaires
Les
programmes scolaires africains doivent être adaptés aux besoins du pays, du
continent et en adéquation avec l’évolution universelle dans le monde de
l’éducation. Ces programmes doivent par ailleurs intégrer la pratique afin
d’orienter l’enseignement vers la profession et l’entreprenariat.
Les
hautes écoles et universités
Ce
sont les lieux des expertises et du savoir national et doivent être reconnus
et utilisés comme tel par les politiques. Leurs équipements doivent permettre
de produire la ressource humaine adéquate pour le pays. Les mémoires et
travaux de fin d’étude doivent être des solutions pratiques et réelles aux
problèmes de société.
L’école
au service du développement
Les
pays africains forment des ingénieurs ponts et chaussées en confiant en même
temps leurs projets de réalisation d’infrastructures routières à des sociétés
étrangères. La réforme doit mettre en application l’expertise des ressources
formées avec les besoins pratiques du pays dans tous les domaines.
L’Afrique doit s’affirmer par un changement
systématique de son éducation scolaire, de sa vision sur l’éducation et de son
engagement dans un développement endogène. L’éducation n’est plus une
compétence nationale mais plutôt universelle. Il n’y a pas de développement
durable sans enseignement de qualité. Les drames auxquels le continent s’expose
dans les années à venir sont imprévisibles si des mesures concrètes ne sont
mises en place dès à présent pour permettre à la jeunesse africaine de mettre
son génie au service du développement à travers un système éducatif digne et
approprié.
Dr. AFANOU K. Victor José
Chercheur sur le Système Educatif Africain
DG OPEM (Observatoire Panafricain pour l’Ecole et les Métiers)
February 20th 2019, OPEM has organized SCIENCE AND ICT DAY at Central Lyceum, in Ghana. Eight lab workshop were settle to help students to realized different manipulations: lighting two bobs in serial and parallel, lighting 2 LED in serial and in parallel, starting of CC motor, Archimedes’s principle, sulfur combustion, gas dilatation, fabrication of hydrogen, ICT and coding. Students of OPEM helped their friends of Central to do these labs.
OPEM projects assistants monitor the event by giving details explanations. Students of Central Lyceum were really happy to touch and manipulate Physics and Chemistry equipments they have event seen.
Science teacher also took this opportunity to explain some lessons. At the end of the day, students attest have learned a lot during this science and ICT day. They asked OPEM to be back to their school as soon as possible for more labs.